Le séchage du sang humain devient une thématique de recherche à part entière, ce fluide biologique à l’opposé d’un fluide pur à un comportement complexe qui, associé à la présence de résidus solides après l’évaporation de la phase liquide (eau) engendre des motifs bien particuliers. Ces motifs ou tâches de sang (en flaques ou gouttes) présentent des caractéristiques que nous étudions au laboratoire, l’étalement du sang dépend de la mouillabilité de la surface étudiée, la vitesse de séchage du sang dépend de l’étalement de ce dernier mais aussi des paramètres ambiants (température et humidité). La prédiction de l’heure de formation d’une tâche de sang à partir d’une image prise pendant son séchage est l’un des objectifs évidents recherchés à des fins criminelles mais là n’est pas le seul intérêt. Nous effectuons ce travail en collaboration avec une morpho-analyste de trace de sang de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminel de la Gendarmerie Nationale)
Afin de comprendre le séchage de flaques de sang pour les applications criminelles, nous devons effectuer des expériences de références dans une boite à gant à humidité contrôlée. Nous faisons sécher des gouttes et flaques de sang qui sont en parallèle analysée par un stagiaire de DUT Génie Biologique. Dans le cadre de ce stage, vous ferez des campagnes d’expériences à partir du sang de donneur. Il faudra le matin lancer le séchage de gouttes et de flaques de sang puis récupérer les résultats et les analyser à l’aide d’un logiciel de traitement d’image.
5 rue Enrico Fermi Tech de Chateau-Gombert 13013 Marseille
Candidature par email avec CV et lettre de motivation, en précisant le titre du stage, à david.brutin@univ-amu.fr au plus tôt avec une comme date limite le 20 décembre 2013.
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Le stage se fera sur 3 mois de mars/avril jusqu’à fin Juin. L’indemnité de stage CNRS est de 457 euros brut par mois. Renseignements auprès d'un ancien MP qui a fait son stage l'année dernière : Vincent JADOT
Offre n° 32095
